Il faut voir :

Le Bourg et ses environs

Avec ses vieilles maisons créoles construites en briques rouges, aux toits recouverts de tuiles à l’ancienne qui se regroupent autour de la place de la Mairie, du marché couvert et de l’église Notre Dame de la Bonne Délivrance où fut baptisée l’impératrice Joséphine.

Ne pas manquer la visite du cimetière où les sépultures et les caveaux sont revêtus de carrelages.

L’atout de a commune consiste dans le tourisme balnéaire. Sur la belle plage de la Pointe du Bout, se pratiquent les sports de glisse très variés : kistesurf, jetski, windsurf, kayak, hobbie cat.

De nombreux hôtels de toute catégorie accueillent les touristes de la Pointe du Bout à l’Anse à l’Ane et les particuliers proposent des locations de villas, appartements et bungalows.

La Pagerie

Ancienne habitation sucrière s’étendant sur environ 500 hectares et sur laquelle ont travaillé de très nombreux esclaves à la production du coton, du cacao et de la canne à sucre. Le cyclone de 1766 fit d’importants dégâts, en particulier sur la maison principale.

C’est sur ce domaine que naquit Joséphine de Beauharnais.

Un amoureux d’histoire, Robert Rose Rosette, a voulu garder la mémoire de Joséphine de Beauharnais en rassemblant dans un petit musée des tableaux, des documents d’époque, des lettres que lui adressait Napoléon, quelques meubles, en particulier le lit d’enfant de l’impératrice.

La Maison de la Canne installée dans l’ancienne distillerie de Vatable depuis 1987, devenue Musée Régional en 1991, raconte l’histoire de la canne à sucre introduite en Martinique au cours du XVII° siècle.

La fabrication du sucre exige beaucoup de main-d’œuvre et les colons n’étant pas en nombre suffisant pour répondre à la demande européenne, font venir d’Afrique des esclaves noirs.

Sur deux étages, à travers les panneaux explicatifs, se déroule la vie quotidienne très dure des esclaves sur les exploitations, le fonctionnement de leur habitation et le matériel utilisé à l’époque.

Mais face à la concurrence du sucre de betterave produit en métropole, du sucre fabriqué en Asie et en Afrique, de l’apparition des machines à vapeur et de la fin de l’esclavage, les méthodes de production ont été profondément bouleversées et il a fallu s’adapter.

Afin de produire du sucre à échelle industrielle et à un prix compétitif, de riches planteurs vont édifier de grandes usines avec des machines modernes capables de traiter de très grandes quantités de canne à sucre.

Une dizaine d’usines furent construites, ne subsiste que celle du Galion toujours en activité.

La Savane des Esclaves

Autour des Trois Ilets, dans la campagne sur un parc de 2 hectares, a été reconstitué par Gilbert Larose, avec soin et dans un souci d’authenticité, un village « Antan Lontan » qui montre le mode de vie des esclaves fuyant les plantations.

Ces cases traditionnelles ont été édifiées en employant les techniques et les matériaux d’autrefois : sol en terre battue, palissades en bois, et couverture en feuilles de canne.

A l’intérieur, quelques meubles et objets utilisés à l’époque.

Tout près des cases, une mare d’eau pour subvenir à tous les besoins de la vie courante.

Pour se soigner et se nourrir, les esclaves avaient un jardin comportant arbres, fleurs, légumes et fruits du pays.

Le musée « Mémoire de nos Ancêtres » raconte l’histoire des esclaves et les statues sculptées sont des témoignages de leur vie.

Tous les dimanches, à la fin de la visite guidée, les touristes sont invités à un programme d’animations pédagogiques, avec démonstration de la danse du Bélé traditionnelle en Martinique.